Résumé d’aventure du 20 mars 2021 Aux confins de l'empire

Dans les rôles de :
Mathus le mécanicien : Pierre-Luc
Sasha l’exploratrice : Mathieu
Pash le pilote :  Philippe

Après plusieurs aventures, les tribulations de nos aventuriers les avaient amenées à rencontrer Bargos le Hutt pour qui ils avaient récupéré une mine qu’il avait gagné sur une planète éloignée. Reconnaissant pour ce « service » rendu, le parrain leur offrit de développer leurs contacts dans la filière de leur choix. Après avoir émis le souhait de se lancer dans le secteur de l’exploration, leur bienfaiteur arrangea un rendez-vous avec Toss Kalin négociateur en œuvres d’arts qui recherche toujours des équipes n’ayant pas froid aux yeux pour récupérer des artefacts dans les coins les plus incongrus et dangereux de la galaxie.

Le lieu de rencontre se trouvait être le restaurant chic du casino de Nal Hutta. Arrivés sur place, on les conduisit à une table proche de celle de leur contact, à ce moment occupé et en pleine discussion avec un inconnu. En attendant, le repas fût offert par leur hôte et ils en profitèrent pour commander quelques boissons. Mathus remarqua d’un individu arrêtait le serveur qui se dirigeait vers leur table puis se leva pour partir. Ce qu’il ne vit pas c’est le magnetspy que celui-ci avait collé sur le seau à glace contenant leurs liqueurs. C’est à ce moment là que Toss, en ayant fini avec sa précédente affaire, se joignit à leur table.

Il leur expliqua alors qu’il cherchait à engager une équipe pour une affaire concernant la collectionneuse Jor Nade. Celle-ci était entrée en possession il y a peu de données concernant un palais caché sur la planète de Endor VII.

Soudain, leur conversation fût interrompue par un son provenant des salles de jeux à l’étage du dessous. C’était un tir de blaster ! Très rapidement un humanoïde s’introduisit au niveau du restaurant puis prit en otage une jolie femme portant une robe à dos nu qui dînait avec un homme richement habillé (probablement un diplomate). Avant même que nos aventuriers ne se décident à agir, le service de sécurité maîtrisa le forcené qui fut envoyé manu militari hors du bâtiment.

La conversation put enfin reprendre et leur employeur leur proposa 800 crédits chacun payé d’avance pour le job qu’il leur proposait. Enfin, il leur révéla que ce qu’il attendait d’eux était de rapporter du dit palais toute œuvre d’art qui pouvait se transportait en plus du maximum d’hologrammes de gravures et autres. Après leur avoir précisé les valeur marchandes et les types d’artefacts qu’ils pourraient rencontrer, il prit congés afin que les contrebandiers puissent rassembler le matériel nécessaire à leur expédition.

L’équipe décolla pour le système Endor. Après quatre sauts en hyperespace, ils arrivèrent en vue de la planète tropicale d’Endor VII. De la jungle à perte de vue, voilà ce qu’ils découvrirent en effectuant un survol de la surface. D’après les instruments, l’atmosphère comptait une humidité à quatre-vingt quatorze pour cent et une température de plus de quarante degrés Celsius. Mathus repéra ce qui semblait être le toit d’un bâtiment mais il était entièrement recouvert de végétation. Difficile d’établir avec certitude, la forme ou le volume du dit palais. Ce qui était sûr c’est qu’il était impossible de se poser au plus près du site archéologique. Pash repéra enfin une minuscule clairière, mais elle était tout de même à près d’une journée de marche de leur objectif. Il faudrait traverser la jungle, sa végétation luxuriante et dieu sait quoi d’autre à l’ancienne, à pied armés de haches et de machettes, le tout en portant leur équipement sur le dos.

C’est alors que commence leur expédition à terre. Alors qu’ils avançaient à bonne allure, Mathus s’arrêta soudain, Il était obnubilé par un magnifique parterre de fleurs de toutes les couleurs. Ces amis l’interpellèrent et il sortit d’une sorte de transe. En effet, ce n’étaient pas d’innoffensifs végétaux mais des plantes carnivore sécrétant un doux arôme afin d’attirer ses proies. C’en était moins une !
Après quelques heures passées à se frayer un chemin à travers les lianes et les hautes fougères nos aventuriers décidèrent de faire une pause. Comme ils avaient bien préparer le matériel pour leur mission, ils détenaient une tente qu’il montèrent en un rien de temps. C’est à ce moment que Mathus, qui n’avait décidément pas de chances attira quelques serpents. Il essaya de bouger le moins possible afin de ne pas se faire attaquer par ces rampant venimeux pendant que ces camarades dézinguèrent les reptiles. Mis à part cette mésaventure, ils passèrent une nuit sans encombre, notamment Sasha qui se senti particulièrement revigorée et qui débuta sa journée par le sentiment que rien ne pût l’arrêter.
Ils reprirent donc leur marche active vers le palais à découvrir. Ils arrivèrent face à un cours d’eau à traverser. Il y avait bien un large tronc qui leur permettrait de passer de l’autre côté mais quelque chose attira leur attention au fond de l’eau. Sasha détecta la présence d’un Alipentor adulte qui pourrait compliquer leur traversée. Le groupe s’attaqua donc à la bête qui fût terrassée en un rien de temps. Pash s’avança sur le tronc et arriva sur l’autre rive en se prenant la première banche basse dans la figure. Quand il se retourna il vit que ses compagnons avaient glissé sur la mousse recouvrant le bois et désormais, avançaient dans la vase afin de le rejoindre.

Au bout de quelques centaines de mètres de marche ils repèrent un chemin de plus en plus dégagé, où ils remarquent également des traces de pas. Celles-ci n’étaient pas tout à fait fraîches, peut-être datant d’une dizaine de jours, mais elles étaient profondes et nombreuses. Cette piste les mena droit au palais, vers une partie qui avait visiblement été dégagée de sa végétation. Après quelques observations Mathus trouva un mécanisme et grâce à ses compétences réussi à ouvrir la lourde porte en pierre d’un passage secret.

Soudain, un homme en guenilles déboula du passage ainsi ouvert, percuta Mathus dans sa course puis s’enfuit. Nos aventuriers en conclurent que cet homme était certainement coincé dans les ruines. La porte qu’ils s’apprêtaient à franchir était peut-être destinée à se refermée derrière eux une fois franchie. Ils décidèrent donc de déplacer un gros rocher et de bloquer le passage. Une fois fait, ils entrèrent dans le couloir qui s’annonçait devant eux. Les murs étaient dégoulinants de végétation et d’humidité, mais quand Mathus les dégagea quelque peu, ils découvrirent des bas reliefs parfaitement conservés. Ils représentaient des humanoïdes en position assise ou debout sous des cascades.
Au bout de ce couloir il se confrontèrent à leur premier choix. En effet, devant se trouvaient deux escaliers, l’un montant et l’autre descendant. Ils choisirent de prendre celui qui montait. Ils débouchèrent sur une pièce rectangulaire. Ils se rendirent compte rapidement que celle-ci comprenait un piège puisqu’un balayage laser quadrillait la pièce. Après un élan athlétique, les aventuriers arrivèrent ensuite face à une fosse qu’il fallait aussi enjamber. Enfin, une fois l’obstacle passé, ils arrivèrent face à un nouvel escalier qui montait et, au pied de cet escalier se trouvait… un corps.
Un examen médical rapide révéla qu’il était décédé la nuque brisée et que sa mort remontait à une dizaine de jours. Il portait des vêtements d’explorateur et sur son épaule se trouvait un écusson « expédition Falkan ». Pash se dit que l’escalier se trouvant devant eux était sûrement piégé. Il demanda à ses compagnons de l’aider à porter le corps afin de le lancer devant eux et de déclencher les éventuels pièges. En effet, une fois le corps retombé sur les marches, des bâtons de bois sortirent  des murs à hauteur de cheville d’humanoïde. Ils en conclurent que l’homme à leurs pieds avait dû trébucher et se briser la nuque en tombant. Ils décidèrent donc de déclencher la sortie des bâtons un à un en effectuant la montée. Pash fût encore une fois le plus adroit à franchir l’épreuve.

Ils découvrirent une nouvelle salle au plafond bas. A priori, celle-ci ne présentait aucun danger mais offrait aux compagnons trois possibilités de route. Une issue en face d’eux, une issue à gauche et une issue à droite. Ils optèrent pour celle de gauche, la plus éclairée des trois. La luminosité leur permis de découvrir un chemin de courbes métalliques parfaites décorées de personnages de profil maniant apparemment des épées. Mais tout au long de leur avancée, les explorateurs durent éviter des tirs de blasters sortant des murs.

Après quelques mètres, ils arrivent au niveau d’un petit pylône soutenant une statuette en or à l’effigie d’une femme aux yeux bandés. Sasha décida de récupérer la statuette, mais elle fut maladroite et la laissa tomber sur le sol métallique avec fracas. Dès ce moment, les murs se mirent à bouger. Derrière eux, de lourds panneaux de pierre se refermèrent un à un. L’exploratrice ramassa rapidement l’artefact et tous prirent leurs jambes à leurs cous.

Au bout de ce dangereux couloir, ils se retrouvèrent dans une pièce identique à la précédente. Il y a avait effectivement un couloir à droite et un couloir en face d’eux qui devaient correspondre aux issues qu’il auraient pu choisir dans l’antichambre précédente. Enfin, sur leur gauche se trouvait une issue avec un escalier qui montait. Ils comprirent que c’était certainement la suite de leur chemin.
Les aventuriers furent ravis de découvrir qu’aucune marche n’était piégé.

LA SUITE AU PROCHAIN NUMÉRO !